Entretien mi-parcours : Alice

Le bénévolat est souvent considéré comme un acte altruiste, mais pour beaucoup, il devient un parcours personnel et professionnel transformateur. Dans cette interview, nous discutons avec Alice, qui partage ses réflexions depuis le cœur de l’une des communautés de bénévoles les plus dynamiques d’Europe. Forte de son expérience préalable dans le domaine du bénévolat, Alice a rejoint le programme du Corps européen de solidarité (CES) avec beaucoup d’enthousiasme, mais elle a rapidement découvert la profondeur, la complexité et la force collective d’un mouvement plus large.

Après avoir débuté en tant qu’ambassadrice de l’éducation, Alice a ensuite endossé le rôle d’ambassadrice du développement durable, où elle a pris la tête du développement d’initiatives environnementales et de l’élaboration de la politique de développement durable de l’organisation. De la création de liens significatifs avec les bénéficiaires à la mise en place de nouvelles opportunités de bénévolat, son expérience au sein du CES a été riche en objectifs et en croissance.

Elle parle de son enthousiasme initial, des défis inattendus liés au travail au sein d’une ONG en pleine croissance et des leçons qu’elle a apprises sur la patience, le leadership et l’impact à long terme. Que vous envisagiez de rejoindre l’ESC ou que vous soyez simplement curieux de savoir ce que signifie faire partie d’un réseau de bénévoles dynamique, cette interview vous offre un aperçu honnête et inspirant des coulisses de l’organisation.

Comment votre perception du volontariat et du Corps européen de solidarité a-t-elle évolué depuis que vous avez commencé ?

AL : J’ai fait du bénévolat pendant longtemps avant de commencer mon ESC chez Serve the City, donc interagir avec les bénéficiaires et les bénévoles n’était pas nouveau pour moi. Cependant, mon ESC m’a fait réaliser à quel point la communauté des bénévoles est grande et forte ici. C’est inspirant de voir qu’il y a un grand nombre de personnes qui partagent les mêmes objectifs et valeurs et qui sont prêtes à aider et à faire la différence.

Quels ont été les moments forts de votre expérience jusqu’à présent ?

AL : Le moment le plus passionnant a été le début de mon ESC, lorsque je visitais tous nos projets, passais du temps avec les bénéficiaires et voyais que je participais à cet effort communautaire. Je me suis beaucoup rendu à English 4 all, où j’ai noué des liens très forts avec les bénéficiaires. L’un d’entre eux m’a remercié en m’offrant quelques fleurs en origami après une session, ce qui m’a beaucoup touché. Sur le plan professionnel, l’un des moments forts a également été de commencer à élaborer la politique de développement durable de Serve The City et de contribuer à la création d’opportunités de bénévolat dans le domaine de l’environnement.

Avez-vous rencontré des difficultés auxquelles vous ne vous attendiez pas, et comment les avez-vous surmontées ?

AL : Lorsque j’ai commencé mon ESC, j’étais très motivé et plein d’énergie pour lancer de nouveaux projets, mais j’ai rapidement dû faire face à la réalité d’une ONG en pleine croissance et à ses limites en termes de temps, de ressources humaines et financières. J’ai donc appris à être patient et à me satisfaire du travail formidable déjà accompli par STC, sans chercher à toujours aller plus loin et à trouver de nouveaux projets à lancer.

Comment estimez-vous avoir évolué sur le plan personnel ou professionnel depuis le début de votre parcours de bénévolat ?

AL : Mon expérience chez ESC est formidable, car j’ai trouvé un équilibre parfait entre responsabilité et liberté. J’ai rapidement senti que je pouvais prendre la tête de projets et que mon équipe me faisait confiance pour assumer des responsabilités. Pourtant, j’avais beaucoup de liberté pour m’organiser, créer, essayer des choses et apprendre par moi-même, sachant que l’équipe serait toujours là si j’avais besoin d’aide. De plus, cette expérience a confirmé mon désir de continuer à travailler pour des ONG, où je peux à la fois travailler au bureau et sur le terrain, rencontrer les bénéficiaires et voir l’impact de nos activités.

Quels commentaires ou conseils donneriez-vous au Corps européen de solidarité sur la base de votre expérience jusqu’à présent ?

AL : Le conseil que je donnerais à l’ESC est d’adopter une communication plus claire et plus directe.

Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez accomplir ou sur quoi vous aimeriez vous concentrer pendant les derniers mois de votre période de volontariat ?

AL : Pour le temps qu’il me reste à l’ESC, j’aimerais réaliser certains projets et objectifs importants, en particulier dans le domaine du développement durable. Je serais fier et satisfait si je parvenais à les mener à bien avant mon départ. J’aimerais également participer plus souvent à certains projets.

Comment vos interactions avec les autres bénévoles ou les habitants ont-elles influencé votre expérience ?

AL : Au bureau, c’est agréable d’avoir des collègues qui sont également membres de l’ESC. Je pense que cela m’a aidé à m’intégrer plus facilement dans l’équipe. Chez Serve The City, nous sommes toujours en contact avec d’autres bénévoles et c’est très inspirant de voir à quel point ils sont tous dévoués et motivés. Dans l’ensemble, j’ai rencontré tellement de bénévoles intéressants et inspirants !

En repensant à la première moitié de votre année de volontariat, que diriez-vous à quelqu’un qui envisage de rejoindre le Corps européen de solidarité ?

AL : Je conseillerais aux gens de participer au programme ESC, car c’est une expérience vraiment enrichissante et professionnalisante. Il s’agit d’une nouvelle forme de volontariat qui, comme vous pouvez rester quelque temps dans la même organisation, vous permet de comprendre rapidement le fonctionnement d’une ONG et d’acquérir de nouvelles compétences. Pour moi, c’est le parfait équilibre entre le volontariat pur et le travail. De plus, si vous effectuez votre ESC dans une organisation qui correspond à vos objectifs professionnels futurs, cela peut être un formidable tremplin.

Financé par l’Union européenne. Les points de vue et opinions exprimés sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou du Bureau international de la jeunesse. Ni l’Union européenne ni l’autorité octroyant la subvention ne peuvent en être tenus responsables.

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